Tu auras un travail, ma fille ?

Je ne me suis jamais posée la question de si j’allais travailler quand je serais grande. « Tu auras un travail, ma fille ». Pour moi, oui, j’aurai un travail. C’était une évidence. Le chemin à suivre. La suite logique. Et puis, tout le monde a besoin d’avoir un travail pour vivre, non ? C’était la norme. C’était ma norme. 

Alors, j’ai fait des études. De « longues études ». Au départ, par ignorance. Pour moi, on faisait des études. Comme on prenait une douche par jour. Comme on ne coupait jamais les pâtes. Vous savez, ces automatismes qu’on a intégrés depuis si longtemps qu’on ne sait pas pourquoi on les fait, mais on les fait car c’est comme ça. 

Il fallait que je fasse des études. Des études qui soient les plus longues possibles. Plus c’est long mieux c’est, non ? Un·e « bac+5 » est généralement mieux payé·e qu’un·e « bac+3 ». Et, ce, souvent même si la dite personne « bac+3 » finit par acquérir plus d’expérience(s) professionnelle(s). Ces deux petites années d’études qu’elle n’aura pas effectuées la relégueront au second plan, pour toute une vie. Elle n’avait qu’à faire des études. Elle n’avait qu’à mieux bosser à l’école. 

« Je n’ai qu’un CAP ». « Je n’ai que le BAC ». « Je n’ai qu’un BTS ». « Je n’ai qu’une licence ». « Je n’ai qu’un master ». « Je n’ai qu’un double master ». « Je n’ai qu’un doctorat ». Jusqu’où devrons-nous (sur)enchérir ? Qu’est-ce qui sera enfin suffisant ? Toute notre vie (de travail) va-t-elle être basée sur le nombre d’années que nous avons passées, ou pas passées, sur les bancs de l’école ? Et, au delà de ce nombre d’années passées, sur le prestige de la dite école ? Tout ce que nous ferons ensuite ne comptera pas ? Ne comptera jamais autant ? 

Alors, j’ai suivi le mouvement. Je ne savais pas ce que je voulais faire. Mais je savais ce que je devais faire. Je devais étudier. Étudier le plus longtemps possible. Et puis, plus j’étudiais, plus ça me laissait du temps. Ça reculait le moment où j’allais devoir « vraiment » travailler. Et ce n’était pas si mal d’attendre. C’était la crise. Il fallait mieux être sur les bancs de l’université plutôt que de chercher un travail. Et puis, être étudiant·e, c’est la belle vie, non ? Quelle joie d’étudier. C’est une chance. 

Cette chance a pourtant un prix. En France, 20% des étudiant·es vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté. D’après ce même article du Monde, 46% des étudiant·es travaillent à côté de leurs études. Bien souvent, ces jobs étudiants pèsent sur les études et les vies de ceux et celles qui les occupent. Et parfois (souvent ?), ils ne suffisent même pas à leur permettre de vivre. 

Un étudiant en est même arrivé à « s’immoler », c’est-à-dire à, littéralement, « s’offrir en sacrifice », par le feu, devant un restaurant universitaire de l’Université Lyon 2. Ce dernier a laissé une lettre dénonçant la précarité étudiante. Et le manque d’action(s) du gouvernement. 

Certain·es peuvent donc étudier. Dans de plus ou moins bonnes conditions. D’autres ne le peuvent pas. Malgré un discours dominant de méritocratie. D’ascenseur social par le travail. D’ascenseur social par la sueur de notre front. Certaines sueurs ne suffiront pas. Il paraît qu’il faut savoir accepter ses limites. Rester à sa place. Non ?

Non, ce n’est pas parce que nous connaissons tous et toutes quelqu’un·e qui connaît quelqu’un·e qui est « parti·e de rien » et qui a pourtant « réussi » que, a contrario, ceux et celles qui ne réussiraient pas le mériteraient. Tant pis pour eux et elles. Ou bien fait pour eux et elles. Ils et elles n’avaient qu’à travailler, comme on dit. N’est-ce pas ?

Tu étudieras, ma fille ?

Alors moi, je suis née du bon côté. Je fais partie de ceux et celles qui ont pu étudier. Ceux et celles pour qui ce n’était même pas une question. J’étais bonne à l’école. J’ai même sauté une classe. C’est drôle ça, d’ailleurs. Parce que j’avais un an d’avance, j’étais l’intello de service. Déjà, ça veut dire quoi un an d’avance ? Un an d’avance sur quoi ? Par rapport à quoi ? Cela ne veut rien dire. 

Mais on peut dire que ça m’aura collé à la peau. Jusqu’à ce que je redouble ma première année de fac. Je re-tombais donc dans la promo correspondante à mon âge. Je n’allais plus être la « petite » du groupe. « L’intello ».

Pour la première fois, j’étais donc dans la norme de l’âge. Je n’avais plus besoin d’expliquer que j’avais sauté une classe pour justifier mon âge. Et je n’avais même pas besoin de dire que j’avais redoublé. Les compteurs étaient remis à zéro. Alors la vie a continué son cours. J’ai continué mes cours. 

Pendant longtemps, je n’en ai donc plus parlé. Je n’en avais plus besoin. Et c’est là que ça devient drôle. Ou triste. À vous de voir. Quand quelqu’un apprend que j’ai sauté une classe MAIS que j’ai AUSSI redoublé. Ou que j’ai redoublé MAIS que j’ai AUSSI sauté une classe. Drôle ou triste car la personne se retrouve confuse. « Elle a sauté une classe donc elle est intelligente ». « Mais elle a aussi redoublé donc en fait elle est bête ». « Elle a redoublé donc c’est une rebelle ». « Mais elle a sauté une classe donc c’est une intello ». 

C’est perturbant tout ça. Peut-être. Mais, à mon avis, c’est surtout génial. Génial que rien ne soit figé. Que tout puisse arriver. On peut échouer. De nombreuses fois. Mais aussi réussir. Alors à ceux et celles que j’ai déjà entendu dire « non mais redoubler, une fois, deux, trois fois, à un moment faut savoir lâcher l’affaire ». « Faut se faire une raison, ce n’est peut être pas fait pour toi ». « Tu n’y arriveras jamais ». Faux. Faux. Et encore faux. 

Pour moi, c’est une histoire de confiance. Si j’avais entendu toute ma vie que j’étais une bonne à rien, j’aurais sûrement fini par le croire. On entend souvent que si on est nul·le dans telle matière, on ne pourra jamais faire telles études. Que si on n’a pas fait telles études, on ne pourra pas faire tel métier. Et ainsi de suite. 

J’ai fait des études littéraires et pourtant j’ai appris à coder ce qui, à priori, demande de la logique. Oui, car on peut apprendre. Et ce n’est pas parce qu’on ne comprend pas du premier coup qu’on ne comprendra jamais. On s’en fout d’être le ou la dernière à comprendre. De devoir faire en deux années ce que d’autres feront peut-être en une. Qu’importe les chemins empruntés, nous ne devrions laisser personne nous dire que nous n’arriverons jamais à destination. Et peut-être même que nous oublierons notre destination initiale en chemin, qui sait ?

Ma destination, c’était d’avoir un travail. Mon chemin, c’était les études. Pendant mes études, je me suis retrouvée dans des promos majoritairement composées de nanas, études littéraires obligent, il paraît ? J’avais conscience d’un certain manque de diversité quand je regardais autour de moi. Que des blanc·hes, ou presque. Issu·es de ce que l’on appelle la classe moyenne (supérieure ?).

En revanche, je ne réfléchissais pas à la condition féminine. À ma condition féminine. Et quoi de plus normal puisque les femmes étaient surreprésentées dans mes études, me direz-vous ?

Je pensais donc que le combat féministe était le combat de nos grand-mères. Que c’était (heureusement) dépassé. Je ne me suis jamais sentie inférieure. Je n’ai jamais eu le sentiment que je ne pouvais pas faire quelque chose parce que j’étais une femme. Que l’on m’empêchait de faire quelque chose parce que j’étais une femme. 

J’ai pris conscience de mon altérité un peu près au moment de mon entrée dans ce que l’on appelle « la vie active ». Altérité car la femme, par définition (erronée), c’est l’autre. L’Homme est neutre. L’Homme est référent. La femme, c’est l’autre. L’autre sexe. Le sexe qui vient en second. Qui vient après. 

Puis, j’ai réalisé que j’avais de la chance, en tant que femme, de pouvoir travailler. D’avoir pu faire des études. Je me suis sentie fière. Mais je me suis aussi sentie lestée d’un poids. 

Tu auras un travail, ma fille (et tu seras donc indépendante) ?

Travailler pour s’émanciper. Travailler pour être libre. Pour ne pas (plus) dépendre d’un homme. Moi, je n’y avais pas du tout pensé. J’ai grandi dans une famille dans laquelle mon père et ma mère travaillaient. Et, pour moi, c’était logique que je travaille quand je serai grande.

Non pas pour ne pas dépendre d’un homme. Mais pour ne dépendre de personne, tout court. Pour ne plus dépendre de mes parents d’abord. Et pour subvenir, moi même, à mes besoins. 

Passées les premières semaines d’excitation d’avoir un travail, d’avoir un salaire, d’être financièrement indépendante (car pas d’indépendance qui tienne sans autonomie financière, n’est-ce pas ?), j’ai déchanté. J’ai déprimé. Je me suis dit « tout ça pour ça ». Puis j’ai pensé « et ce n’est que le début, ma petite ».

Bon, je n’ai pas formulé directement ça comme cela. J’ai cherché les points positifs, car il y a toujours des points positifs, n’est-ce-pas ? En cherchant bien. En y mettant du sien.

Je me suis dit que je n’avais peut-être pas encore trouvé chaussure à mon pied. Oui, car nous pouvons trouver chaussure à à notre pied. Cette chaussure qui nous correspondrait parfaitement. Vous savez, cette idée du prince ou de la princesse charmant·e. Du travail idéal. De la maison parfaite. De la vie rêvée.

Quelle idée stupide. Pourquoi continue-t-on à essayer de nous la bourrer dans le crâne ? Peu étonnant qu’il y ait autant d’éternel·les insatisfait·es. Qui pour certain·es aiment d’ailleurs à le revendiquer car si on est difficile, si on est exigeant·e, c’est parce qu’on le vaut bien, non ?

J’ai longtemps pensé comme ça d’ailleurs. Et peut-être même qu’une petite partie au fond de moi le pense encore. Alors, quand mon premier travail ne m’a pas satisfaite, j’en ai cherché un autre. Un autre qui me correspondrait mieux. Qui me correspondrait vraiment. Qui me correspondrait parfaitement.

Et j’ai butiné comme ça, passant d’un travail à un autre. Et puis, j’ai trouvé chaussure à mon pied. LE travail qui cochait toutes les cases. J’étais heureuse. J’étais à ma place. Ce qui explique peut-être pourquoi la chute a été si brutale quand mon fantasme a volé en mille morceaux. Quand la réalité a (re)fait surface.

J’ai fait un burn out, rien de très original paraît-il. Et j’ai été en arrêt maladie pendant plusieurs mois. Cette période de temps, paradoxalement « libre » tout en étant pourtant « contrainte », m’aura bien retournée le ciboulot, comme on dit.

Pendant cet arrêt, je ne travaillais donc plus. Et je restais à la maison. Chez moi. Ou plutôt, devrais-je dire, chez nous. Je vivais avec mon copain. Mon copain vivait avec moi. Mon lieu de travail étant devenu un lieu de souffrance, j’avais trouvé refuge dans notre cocon. Dans mon cocon.

Petit à petit, j’ai repris du poil de la bête. J’ai suivi une formation puis j’ai trouvé un nouveau travail. Un nouveau travail qui me plaisait. Qui n’était pas un lieu de souffrance. Mais qui n’était pas un lieu d’épanouissement non plus.

Je commençais à regretter mon temps passé chez nous. Dans notre foyer. Notre espace. À penser à tout ce que je pouvais y faire, librement. À lire. À écrire. À dessiner. À écouter de la musique. À ranger. À m’habiller comme je le voulais. À vivre, selon nos lois. Mon toit, mes règles. À me balader pendant la journée. À aller au cinéma. À m’organiser comme je le voulais.

Et là, j’ai commencé à me sentir mal. Comment pouvais-je, moi, préférer ranger un appartement et faire du ménage alors que je n’ai pourtant rien d’une « femme d’intérieur » ? Comment pourrais-je préférer (et même seulement penser à préférer) être « au foyer » plutôt que de travailler ? Plutôt que d’être une « femme active », car oui, sans travail on n’est pas actif·ve, il paraît ? D’être une femme indépendante ? Une femme libre ?

Alors j’ai refoulé cette idée. Quelle idée rétrograde, après tout. Non, les femmes s’étaient battues pour pouvoir travailler. Elles avaient durement gagné ce droit. Dans certains pays, elles ne pouvaient d’ailleurs toujours pas travailler.

J’étais chanceuse. J’avais le droit de travailler. Bien que je n’ai pas de pénis, je pouvais travailler. (R)évolution. Et quand nous pouvons faire quelque chose, nous le faisons. Nous nous devons de le faire. Non ?

Et puis, j’ai lu le livre de Maud Simonet intitulé « Travail gratuit la nouvelle exploitation ? ». Dans cet essai sociologique passionnant, sur lequel je reviendrai sûrement dans de prochains articles et que je vous conseille de lire, elle aborde dans son premier chapitre le travail domestique (« Au nom de l’amour, le travail domestique ou comment toutes les questions ont déjà été posées par les féministes » ). Elle se demande notamment, dans le dernier sous-chapitre, si le domestique est « le foyer de l’exploitation…ou de la résistance ? ».

C’était la première fois que j’entendais le travail domestique être questionné en tant que résistance. Et pas seulement être pointé du doigt ou dévalorisé. Pourtant, ce n’était pas la première penseuse à écrire sur ce sujet. Elle cite notamment Bell Hooks, une intellectuelle, féministe et militante afro-américaine.

Par opposition au travail effectué dans l’environnement bienveillant du foyer, c’était plus souvent le travail en dehors de la maison qui était vu comme stressant, dégradant et déshumanisant. (…) Beaucoup de femmes noires disaient « nous voulons passer plus de temps avec notre famille, nous voulons quitter le monde du travail aliéné ». Beaucoup de féministes blanches disaient «  nous sommes lasses d’être isolées dans nos foyers, lasses d’interagir avec personne d’autres que nos enfants et nos maris, lasses d’être dépendantes économiquement et affectivement ; nous voulons être libérées de tout ça pour entrer dans le monde du travail ». (Ces opinions n’étaient pas celles des femmes blanches de la classe ouvrière qui, comme les travailleuses noires, en avaient assez du travail aliéné).

Bell Hooks, De la marge au centre – théorie féministe, éditions Cambourakis, 1984

Ces mots ont résonné en moi. Je les ai lus une première fois. Puis, relus. Elle avait, des décennies plus tôt, mis des mots sur ce que je ressentais. Chez moi, je me sentais libérée du monde du travail aliéné. Du monde du travail qui m’avait aliéné.

Mon sentiment n’était donc pas rétrograde. Il n’était pas anti-féministe. Il n’était pas une insulte à toutes ces femmes qui s’étaient battues pour le droit au travail.

La liberté n’est-ce pas d’avoir le choix ? Le choix de travailler pour soi, pour son foyer, que ce soit à l’extérieur, à l’intérieur, voire même un peu des deux ? De ne pas être contraint·e à un seul choix. Au choix économique. Au choix de la survie. Au choix par dépit. Au choix car pas d’autres choix.

Au choix que d’autres font pour nous. Que ce soit le choix de l’homme qui nous ferait vivre sous prétexte qu’il est le seul à payer les factures. Ou le choix de la personne qui nous emploie qui nous ferait vivre car elle nous permet de payer nos factures.

Doit-on choisir notre type de domination ? Notre type de soumission ? Notre type d’aliénation ? Au sein d’un couple ou dans un travail ?

Ne devrait-on pas arrêter de préjuger qu’une femme au foyer est une femme soumise et exploitée et qu’une femme qui travaille est une femme libre et indépendante ? À quel moment l’injonction à travailler à l’extérieur du foyer a-t-elle remplacée celle d’y rester confinée ? Quand le travail dit « domestique » sera-t-il enfin reconnu et valorisé ?

Pourquoi peu d’hommes peuvent (oser ?) s’imaginer en homme au foyer ? Car c’est culturellement le travail de la femme et que rien ne serait plus dévalorisant qu’un homme qui se comporterait en femme ?

Pourquoi faudrait-il choisir entre une vie personnelle et une carrière ? Et pourquoi nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui n’ont même pas ce choix puisqu’ils et elles triment du matin au soir et vivent pourtant sous le seuil de pauvreté ?

Pourquoi, en France, 6ème puissance économique mondiale, le travail est, pour nombreux et nombreuses d’entre nous, un lieu de souffrance, d’humiliation, et d’aliénation et non pas un lieu d’émancipation, d’accomplissement de soi et de partage ? Pourquoi le seul travail comptabilisé est celui qui est rémunéré ? Jusqu’où devrons-nous sacrifier notre temps, notre santé, notre vie pour un travail ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? Ressentez-vous une injonction à travailler, ou plutôt devrais-je dire à avoir un travail ? Que pensez-vous de ce que l’on appelle le travail domestique ? Aimeriez-vous être homme ou femme au foyer ? Le pourriez-vous ? Aimeriez-vous un meilleur équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle ? Considérez-vous votre foyer et/ou votre travail comme un lieu d’exploitation ou de résistance ? Comme un lieu d’aliénation ou au contraire d’émancipation ?

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Sources citées et aller plus loin

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4 réflexions au sujet de “Tu auras un travail, ma fille ?”

  1. Coucou !
    Je voudrai te remercier pour cet article précis, juste et vraiment utile.
    Tout au long de ma lecture, je me suis demandée ou tu voulais en venir. Et finalement, le titre qui m’avait interpellé était le bon. Je me reconnais dans tes réflexions et tes envies.
    Pour moi, le travail est une injonction, complètement, et ça m’a toujours paniqué.
    Depuis quelques années je sais que je rêverais de rester chez moi tout le temps et faire ce TRAVAIL justement, à la maison, en le décidant, en me sentant libre. Parce que c’est moi qui choisirait de le faire ce travail.. Mais le problème, ça reste l’argent.
    J’ai très envie d’aborder ce sujet sur mon blog depuis longtemps mais je crois qu’il suffirait que je redirige mes lectrices et lecteurs vers ton article qui explique si bien ce que je ressens aussi.
    J’en avais vaguement parler tout de même dans un article sur « les pressions qu’on subi toutes », si ça t’intéresse, je te l’enverrai.
    En tout cas, il me tarde de lire ton contenu qui me semble vraiment passionnant et qui me fera sûrement du bien.
    Merci et à bientôt. 🙂

    Répondre
    • Coucou Justine,

      Whaou merci, ton commentaire me fait chaud au coeur !

      Je pense que pour beaucoup (tout le monde ?) le travail est effectivement une injonction et même une nécessité pour pouvoir gagner de l’argent et donc vivre dans notre société actuelle. Une injonction qui a toujours été forte sur « l’homme », qui se devait d’être la « main qui nourrit » et qui est aujourd’hui également aussi forte (voire plus ?) sur « la femme » (qui s’est d’ailleurs battue pour ce droit donc « de quoi se plaint-elle »).

      Je me retrouve également dans tes mots et je suis intéressée par ton article sur « les pressions qu’on subi toutes » (et ça peut également intéresser ceux et celles qui passeraient par cet article), tu peux nous le partager ? 🙂

      Et je serai également intéressée de te lire sur ce sujet si tu écris dessus. Je pense que même si, parfois, on a l’impression en lisant une autre personne que la personne a mis des mots sur ce qu’on ressentait / a déjà tout dit, aucun récit n’est exactement le même car ce n’est pas la même personne qui raconte 🙂

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