Plus que jamais, le travail doit continuer ?

Cela va bientôt faire quatre mois que je n’ai rien publié sur le blog. J’avais prévu et annoncé une pause estivale. Puis annoncé un retour fin septembre. Puis, rien. Je n’arrivais pas à écrire. J’avais une liste d’une dizaine de sujets que j’avais envie de questionner avec vous mais rien n’y faisait, je n’arrivais pas à m’y mettre. Procrastination ? Syndrome de la page blanche ? Manque d’envie ? 

Comme souvent, plus je remettais à plus tard et plus j’attendais moins je me sentais de le faire. J’ai tenté un timide « retour » sur Instagram en vous demandant quels étaient les sujets qui vous questionnaient sur le travail en ce moment. 

Vous m’avez répondu, à la quasi unanimité, que vous vous questionniez sur la situation actuelle, sur la pandémie de Covid-19, sur les mois à venir et l’avenir. Vous m’avez parlé de la peur de perdre / ne pas (re)trouver de travail, de chômage partiel ou de chômage tout court, du (non)sens de votre (non)travail, du télétravail subi ou au contraire de l’obligation de travailler à « l’extérieur », du stress, de la fatigue, du sentiment d’impuissance, d’isolement, de désespoir. 

Bim, bam, boum. Ou comment tout ce que j’essayais d’éviter depuis des mois m’a sauté aux yeux. M’a pris à la gorge. M’a remis les mains sur le clavier. 

Ce n’était pas la première fois qu’on me parlait de ces questionnements et, comme tout le monde j’imagine, j’y pense aussi. Beaucoup. Ou j’essaie de ne pas y penser, selon les moments. Et c’est peut-être bien cela qui me bloquait. Car je ne voulais pas y penser mais en même temps je ne pouvais pas m’empêcher d’y penser. Et je ne savais pas trop si je pouvais écrire quelque chose qui fasse réfléchir sans chercher à positiver à excès pour nous rassurer ni plomber une ambiance déjà assez plombée. Et à vrai dire, je ne sais pas vraiment ce que cela va donner en écrivant ces lignes mais bon, on verra bien. 

Show (work ?) must go on ?

L’objectif c’est de pouvoir continuer d’avoir une vie économique, à fonctionner, à travailler, à ce que nos concitoyens [nda : et concitoyennes peut-être ?] puisse travailler tout à fait normalement, à ce qu’il puisse y avoir évidemment une vie sociale mais en réduire des aspérités. Nous allons continuer à travailler. Notre économie en a besoin. Notre société en a besoin. On en a besoin. On n’ira plus aux restaurants, on ne sortira plus du restaurant après 21h (plus du tout en ces jours de novembre), on n’ira plus chez des ami(e)s, on n’ira plus faire la fête, ET en continuant à travailler et je le dis c’est très important j’insiste là dessus le travail va continuer

Discours télévisé d’Emmanuel Macron, le 14/10/2020

Le travail va continuer ? 

Le « travail va continuer ». Le « travail ». Le « travail » semble au coeur de ce discours, au coeur de nos discours, de nos préoccupations, sur toutes nos lèvres, en ce moment (et plus que jamais ?). Bon, vous vous en doutez sûrement ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre car les questions liées au travail me passionnent. Ce qui me dérange, en revanche, c’est que le « travail » semble tellement au coeur du sujet qu’il finit par le devenir, le « sujet ». « Le travail » va continuer, il paraît.

Ok, moi cela me va de laisser le travail continuer. De laisser le travail se lever chaque matin, rester toute la journée collé le nez devant son ordinateur dans son logement devenu cage (dorée ou pas), ou aller travailler la boule au ventre d’être contaminé ou de contaminer les personnes vivant au sein de son foyer ou les autres. 

Mais le travail ne va pas continuer. Le travail ne continue pas. Je continue de travailler. Tu continues de travailler. Nous continuons de travailler

Nous continuons de travailler à remplir notre contrat, qu’il soit professionnel, familial ou social (ou un peu tout ça à la fois ?). Travailler à ce pour quoi nous sommes payé·es, ou pas. Travailler à prendre soin de notre famille et de nos proches. Travailler à « trouver » un travail. Travailler à ne pas « perdre » son travail. Travailler à respecter les gestes qui nous protègent ou du moins limitent les risques. Travailler à s’adapter, dans l’urgence, dans le chaos, dans l’incertitude. Travailler à ne pas sombrer

Métro, boulot, dodo ?

Le jour est associé au temps productif, la nuit à la reconstitution de la force de travail grâce au sommeil. De là à penser qu’il y a un temps utile (celui du travail diurne) et un temps inutile (celui de la culture, de la fête ou de la convivialité nocturne), il n’y a qu’un pas et il a été franchi officiellement

Interview du philosophe Michaël Foessel par Simon Blin, publiée dans Libération, le 16/10/20

« Métro, boulot, dodo » est une rengaine familière. Métro, boulot, dodo, ça sonnerait presque comme une valse à trois temps. Valse qui se répéterait et rythmerait la « danse de la vie ». Nous rythmerait. Cadencerait. Un, deux, trois. Un, deux, trois. Un, deux, trois. Régulièrement. Communément. Inlassablement. 

Cette expression a été inventée par Pierre Béarn en 1968 à partir des vers d’un poème qu’il avait écrit plus d’une décennie avant. 

« Au déboulé garçon pointe ton numéro
Pour gagner ainsi le salaire
D’un morne jour utilitaire
Métro, boulot, bistro, mégots, dodo, zéro »


Couleurs d’usine, paru en 1951 (source Wikipedia)

1951, 2000 presque 21. J’ai l’impression que plus que jamais nous ressentons ce poids d’une routine monotone subie dont la répétition nous paraît sans issue. Et paradoxalement, nous ne sommes plus dans ce rythme en trois temps. Tout est entremêlé. Nous n’avons plus, ou alors que très peu, d’espace spatial (et donc temporel et mental ?) nous séparant du travail.

Nous travaillons depuis chez nous. Plus que jamais aujourd’hui mais déjà, avant, nous pouvions traiter des e-mails ou encore lire des documents alors que nous étions pourtant rentré·es chez nous ou encore dans les transports et les espaces, les temps, les contours du travail n’étaient déjà pas (plus ?) si nets

Les espaces du « dehors », en dehors du travail, en dehors de la maison, étaient déjà des zones grises. En supprimant le « dehors », la possibilité des dehors, c’est tout l’intérieur, notre intérieur qui est devenu gris. 

Le philosophe Michaël Foessel explique dans son interview pour Libération que « ce qui se perd dans cette approche sécuritaire ce n’est pas seulement la possibilité de la fête mais le droit à la variation temporelle (…) la nuit habitée, pas seulement la fête, implique une liberté par rapport aux contraintes du jour qui sont essentiellement professionnelles »

Au moment où j’écris cet article (décembre 2020), nous ne sommes pas confiné·es en France. Nous avons accès au(x) « dehors ». Nous sommes seulement « couvert·es », soumis·es à un « couvre-feu ». Un couvre-feu qui nous permet de sortir sur nos heures de travail (pour nos heures de travail ?). Nous sommes donc soit dehors pour (aller) travailler, soit chez nous pour travailler, nous n’avons donc plus de « dehors ». D’en dehors du travail. 

Continuons à travailler, travaillons à ne pas (tout ?) continuer ? 

Il semble falloir continuer de travailler. Falloir que nous continuions de travailler. Je pense que nous pouvons tous et toutes nous accorder sur ce point. Mais la « vraie » question (si peu qu’une question puisse être fausse ?), la question « intéressante », ne serait-elle pas tant de savoir si oui ou non nous allons continuer à travailler mais plutôt de savoir comment et pourquoi, pour quoi ?

Il faut qu’on travaille à réduire nos contacts (un peu ?) inutiles ?

Il faut qu’on réussisse à réduire nos contacts un peu inutiles parfois nos contacts pardon de le dire comme ça mais les plus festifs et qu’on continue à avoir une vie sociale au travail où on sait bien se protéger parce qu’on a maintenant la règle du masque »

Discours télévisé d’Emmanuel Macron du 14/10/20

Il paraît qu’au travail « on sait bien se protéger maintenant avec la règle du masque ». Car le « travail » est un lieu homogène et différent d’autres lieux avec d’autres usages ? Car tous les lieux de travail bénéficient d’un même niveau de protection ? Et même d’un niveau supérieur de protection en comparaison des autres espaces ? Car nous sommes toujours dans des espaces aérés (mais pas glacés ?), à distance conseillée et en capacité d’effectuer les gestes de protection recommandés ? Car nous n’avons pas à manger avec d’autres personnes sur notre lieu de travail ?

Parce que, a contrario, pour voir nos proches ou faire des activités de « loisirs », nous devons obligatoirement partager des repas ? Nécessairement nous toucher ? Parce que nous ne pouvons pas effectuer les mêmes gestes de protection que nous sommes censé·es être assuré·es de pouvoir faire au travail ? Parce que nous ne pouvons pas nous voir dehors, au grand air ?

Parce que certains travails ne permettraient pas d’être protégé·es ? Parce que travailler dans un cinéma ou dans un musée en respectant les gestes d’hygiène et de protection recommandés n’est pas possible ? Parce que travailler dans un centre commercial en respectant les gestes d’hygiène et de protection recommandés est possible ? Parce que nous ne pouvons pas tout faire ? Tout ouvrir ? Parce qu’il est plus sûr de vendre et/ou de consommer des produits que des spectacles ? Ou plus important ?

Il faut qu’on travaille nos fondamentaux ?

Il faut « qu’on ne perde pas de vue nos fondamentaux, nos fondamentaux c’est la lutte contre la pauvreté par le retour à l’activité et le travail et plus on augmente de manière unilatérale tous nos minimas sociaux plus on rend difficile le retour à l’activité c’est ce qu’on a constaté »

Discours télévisé d’Emmanuel Macron du 14/10/20

Il paraît que nous ne devons pas soutenir financièrement, tout du moins pas plus que le minimum que nous daignons leur accorder pour le moment, ceux et celles qui ont « perdu » leur travail. Il faut les soutenir par le « retour à l’activité » (car sans travail, nous sommes inactif·ves c’est bien connu, n’est-ce pas ?) et qu’importe si pendant le temps que prend ce « retour », qui peut se compter en années, ils et elles vivent dans la « pauvreté contre laquelle on lutte pourtant », voire même sous son seuil.

Selon l’Insee, la France comptait 9,3 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en 2018 et on dépasserait les 10 millions cette année. 10 millions de personnes, c’est-à-dire un peu moins de 5 fois le nombre d’habitant·es de Paris (2,148 millions en 2020). Quasiment cinq fois le nombre d’habitant·es de la ville la plus peuplée de notre pays, 7ème puissance économique mondiale, vivent sous le seuil de pauvreté et tout ce que nous avons à leur dire c’est que nous allons les aider à « retrouver le chemin vers l’activité ». En leurs distribuant des boussoles peut-être ?

Et par ailleurs, qui a constaté (et comment ?) que « plus on augmente de manière unilatérale tous nos minimas sociaux plus on rend difficile le retour à l’activité » ? Quelles sont les sources de ce constat ? Et sont-elles les uniques sources à ce sujet ? Ce « constat » n’est, par exemple, pas partagé par Esther Duflo, économiste et lauréate du prix Nobel d’économie en 2019 pour ses travaux sur la lutte contre la pauvreté et qui affirme qu’au contraire « toutes les études ont montré qu’il n’y avait aucun effet décourageant sur le travail de garantir à ceux (et celles) qui n’ont pas d’emploi un revenu plus important. […] Des minimas sociaux plus généreux encouragent et facilitent la reprise de l’activité » (source France Inter).

Il faut qu’on travaille pour que la crise sanitaire ne se transforme pas en crise économique ?

Les trois manières (de rembourser la dette) sont les réformes de structure, la croissance et la responsabilité sur les finances publiques (…) Si vous réduisez la dépense publique, ça évite de la dette supplémentaire » (Bruno Le maire, source LCI). « Nous n’augmenterons aucun impôt »

Bruno Le maire, source Ouest France

Nous entendons régulièrement que la crise sanitaire est terrible mais que la crise économique qui va suivre sera bien pire. Qu’il faut s’endetter pour financer les entreprises et leur éviter ainsi la faillite, faillite qui serait notre faillite à tous et toutes, chômage de masse qui s’ensuivrait oblige (et il ne fait pas bon d’être au chômage, n’est-ce pas ?). Qu’il faut relancer la croissance et consommer, consommer et consommer quitte à remettre tous nos beaux « discours écolos » au placard (placard(s) dont ils n’étaient sortis, diraient peut-être les plus cyniques d’entre nous, que parce que l’écologie est devenu un marché comme les autres ?).

Et, attention, il n’est pas question de consommer n’importe quoi, pas question de consommer de la culture, ça ce n’est pas « COVID-responsable ». Pas question de se balader dans de vastes musées, dans lesquels nous ne touchons à rien, en limitant les entrées ou encore d’être assis·e de manière distanciée dans un cinéma dans lequel, encore une fois, nous pourrions ne toucher à rien ou presque, ce n’est pas « COVID-responsable ». En revanche, s’entasser dans des centres commerciaux et/ou dans des magasins en touchant les mêmes articles pour faire du shopping ça c’est « COVID-responsable », n’est-ce pas ? Et puis, c’est l’esprit de Noël, il paraît.

Mais, attention, sans cette consommation, notamment aux périodes des fêtes de fin d’année, ce sont des milliers de commerçant·es qui risqueraient de mettre la clef sous la porte, non ? Ok, mais les lieux de culture, les lieux de convivialité ne risquent-ils pas, eux aussi, de mettre la clef sous la porte ? Et n’avons-nous pas également (voire davantage ?) besoin de ces lieux où nous nous retrouvions entre inconnu·es, entre voisin·es qui s’ignorent, entre membres d’une même société ?

Alors, les cinémas et les musées qu’on soit en décembre ou en janvier cela ne change pas grand chose pour eux, me direz-vous. Alors peut-être qu’une ouverture alternée va se mettre en place et qu’après les commerces en décembre ce seront les lieux de culture et de convivialité en janvier qui seront ouverts ? Ce qui permettrait au passage à toutes les personnes ayant travaillées comme des folles en décembre pour nous permettre de remplir nos petites hottes de Noël de se reposer un peu en janvier, non ?

Non mais c’est la crise, il ne faut pas s’arrêter, il faut travailler, consommer, travailler, consommer, relancer la croissance pour rembourser la dette, il paraît.

Pourtant si certains secteurs, certaines personnes sont en difficulté(s), se sont endetté·es est-ce le cas pour tout le monde ? N’y a-t-il pas certains secteurs moins touchés par la crise sanitaire, voire qui ont vu leurs profits augmenter dans ce contexte ? N’y a-t-il pas des personnes qui dépensent beaucoup moins (moins d’activités possibles oblige) et qui ont donc épargné davantage ?

Selon les chiffres de la Banque de France, entre mars et août 2020, les 20% des français·es les plus pauvres se sont endetté·es pendant que le reste des français·es accumulait 86,6 milliards d’euros, dont environ 54 % (c’est-à-dire plus de 45 milliards d’euros) pour les 10% les plus riches. Du côté des entreprises, un des exemples les plus emblématiques est probablement Amazon qui, au dernier trimestre 2020 a comptabilisé un chiffre d’affaires trimestriel de 96,1 milliards de dollars (soit une augmentation de 37 % par rapport à l’année dernière). Qui a dit que tout le monde traversait ou risquait de traverser une « crise économique » à cause de la crise sanitaire ?

À cela notre ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance répond que l’on « n’augmentera pas les impôts » (surtout pas de partage des richesses (des profits ?)) et qu’on « réduira la dépense publique » (nous avons bien vu ce que ça avait fait à nos services publics en général et à nos hôpitaux en particulier, continuons gaiement comme cela, n’est-ce pas ?).

Antoine Monserand, économiste et chercheur au Centre d’économie de l’Université Sorbonne Paris Nord (CEPN/USPN) nous propose un autre « plan » dans sa tribune publiée dans le Monde le 18 novembre 2020 : la circulation de l’argent. Comme il le rappelle « les revenus des un(e)s ne sont rien d’autre que les dépenses des autres, et vice versa. Si les revenus de certain(e)s diminuent ou disparaissent pendant un confinement, ce n’est pas qu’ils se sont « évaporés », comme les centaines de milliards de dollars de valorisation boursière lors de la crise de 2008. C’est simplement que cet argent n’est pas passé d’un compte à un autre en échange de biens et services comme il l’aurait fait en temps normal (…) Lorsque la circulation de l’argent est bloquée, une partie du corps social est asséchée, pendant qu’une autre accumule les liquidités. Les inégalités explosent. ». Et pour pallier à cela il ne propose ni endettement faramineux ni consommation effrénée mais un transfert d’argent exceptionnel de solidarité, venant des ménages et des entreprises dont l’activité s’est maintenue ou a augmentée à destination des ménages et des entreprises en difficulté(s), ce qui permettrait de soutenir ceux et celles dans le besoin sans passer par l’emprunt sur les marchés financiers. Être solidaires, faire société en quelque sorte, non ? Il précise que les classes moyennes n’auraient pas à s’inquiéter car 70% des 86 milliards de surcroît d’épargne sont sur les comptes en banque des 20% les plus fortuné·es et que ces derniers et dernières ne ressortiraient d’ailleurs pas appauvri·es mais « simplement aussi riches que si la COVID n’avait pas existé ». À méditer ?

Il faut qu’on travaille à continuer de travailler ?

« Il faut que le travail continue ». Je crois que l’on est tous et toutes d’accord avec ce point, non ?

Je crois également qu’il ne faudrait pas oublier que le travail n’est pas une entité qui existe en tant que telle mais un concept abstrait derrière lequel il est plus que temps de (ré)affirmer les personnes qui l’animent et qui sont, elles, bien vivantes (et bien mortelles). Alors, continuons de travailler mais ne nous oublions pas derrière « le travail ». Et ne cherchons pas à (ou ne valorisons pas seulement le fait de ?) « être employé·e » ou « employer ». Nous travaillons. Nous pouvons travailler. Même à côté d’un emploi. Même sans « emploi ».

Je crois aussi qu’il faut que nous continuons de travailler à ne pas sombrer, et à ne pas laisser les autres sombrer. Qu’il faut que nous continuons à nous informer, à ne pas nous laisser manipuler, monter les un·es contre les autres, nous croire « en guerre ». Qu’il faut que nous continuons de travailler pour que nos « belles valeurs (républicaines) » : liberté, égalité, fraternité/adelphité mais aussi solidarité, justice, esprit critique, citoyenneté, responsabilité partagée ne soient pas que des belles paroles (ou de beaux slogans marketing ?).

Je crois que « c’est dur d’avoir 20 ans en 2020 » comme on l’a beaucoup entendu et que c’est tout aussi dur à n’importe quel âge en ce moment.

Je crois que plus que jamais nous devons réfléchir à nos rapports au travail, nos rapports aux autres, nos rapports au monde, nos rapports à la société et nos rapports à la vie tout simplement. Et pour cela, Nous ne pouvons pas rester seul·es dans notre coin, nous devons pouvoir discuter, débattre, confronter, contester, faire société, ce même masqué·es.

Et vous que croyez-vous ? Qu’en pensez-vous ? La fin d’année est souvent l’heure des bilans et des perspectives (aussi appelées bonnes résolutions n’est-ce pas), un moment où nous sommes fatigué·es par l’année qui vient de s’écouler (de nous couler ?) mais aussi excité·es de la nouvelle année qui se dessine (que nous pouvons (re)dessiner ?). Alors je suis curieuse de savoir ce qui se passe dans vos têtes maintenant que j’ai vidé la mienne. Comment avez-vous vécu cette année ? Quel est votre rapport au travail ? A-t-il changé ? Qu’est-ce qui vous a questionné et/ou vous questionne sur le travail ? Quels sujets aimeriez-vous que nous abordions ensemble l’année prochaine ?

N’hésitez pas à réagir en commentaire, c’est fait pour cela ! Et si vous avez Instagram, vous pouvez aussi suivre les actus et venir discuter aussi par ici !

Sources citées et aller plus loin


↓ Vous avez trouvé cet article intéressant ? Partagez-le !

Laisser un commentaire

J'ai envie de suivre cette discussion et d'être prévenu·e par email d'une réponse à mon commentaire.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.